#DompterLesTrolls

Alberto Echo déshumanise le troll pour mieux le combattre

Je fréquente le net mais peu les rézosociaux. J’ai déjà été confronté à des trolls. J’ai aussi déjà fait le troll, mais dans le genre passe d’arme verbale raffinée plutôt qu’insulte brutale. Et je ne m’attaque pas aux ambulances.
[…]
Face à un troll qui exagère, je commence par prévenir qu’il franchit les bornes : « Machin, tu abuses »…

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Le podcast « Change ma vie » de Clotilde Dusoulier

Vous découvrirez dans le podcast de Clotilde Dusoulier comment modifier notre ressenti en agissant sur les pensées que provoquent chez nous les messages agressifs. En effet, nous ne pouvons pas avoir un impact direct sur les trolls mais il est tout à fait possible de vivre autrement leurs messages et d’en faire un levier au service de la qualité de notre présence en ligne.

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Qui sont les trolls ?

C’est la question que s’est posé un photographe norvégien, Kyrre Lien, qui a parcouru le monde pendant 3 ans pour les interviewer.
Le résultat est très intéressant et banal à la fois… les trolls sont monsieur et madame tout le monde, un peu bizarres ou totalement ordinaires, niant être des trolls, le revendiquant ou repentis, nous pouvons découvrir cette galerie de portraits sur son site « The Internet warriors » ou dans son livre.

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Pourquoi le « don’t feed the troll » pose problème ?

Tout d’abord je reconnais volontiers que ce conseil n’est pas mauvais en soi, qu’il est souvent énoncé avec de bonnes intentions et qu’il peut s’avérer efficace.
Effectivement, ignorer une provocation en feignant de ne pas l’avoir vue, ou de ne pas être choqué, est une stratégie à tenter qui est souvent payante.
Néanmoins, l’ériger, comme beaucoup le font, en principe absolu, pose plusieurs problèmes…

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Philippe a créé la #Ligue_des_optimistes

Un simple hashtag au grand effet ; ou quand l’idée d’un hashtag positif #ligue_des_optimistes conduit à la création d’un compte collectif : Twitter est un très bon média de partage mais véhicule souvent beaucoup trop de mauvaises nouvelles et sujets déprimants voire pire de la haine.
Alors en 3 mois a mûri l’idée d’ouvrir un compte dont la seule prétention est d’apporter un rayon de soleil sur cette terre sombre et aride qu’est souvent Twitter en s’appuyant sur ce hashtag.

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Diane se sert des trolls

En résumé ma « gestion des trolls » est précisément de ne pas les gérer en tant que tels : je m’en sers pour autre chose parce que je trouve qu’en soi ça ne sert à rien (on n’éduque personne, on ne convainc personne dans ce type d’interactions, on ne renverse l’avis de personne). Par contre les faire tourner en bourrique pour divertir mes lecteurs a un certain charme…

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Sur le troll, par Thomas zététicien

Les défauts du troll sont les nôtres, exacerbés, démultipliés, ridicules. À ce titre il peut nous servir de leçon. Tel un enfant fier de ses bêtises, le troll n’a pas le recul pour voir que ses actes ne le grandissent pas. La faute peut-être à des lacunes dans son apprentissage des relations interpersonnelles. Je plaide pour que l’éducation prenne en compte un volet de « politesse rhétorique » où nous apprendrions tous à sanctionner immédiatement un manquement de type trollesque, tout comme nous traitons la grossièreté.

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Stéphanie accompagne ses enfants sans paniquer

Je ne veux pas qu’ils aient peur de tout et de tout le monde, mais juste qu’ils ne fassent pas confiance trop facilement, un peu comme dans la vraie vie, en somme !
Bien que pratiquant beaucoup moi-même Internet et les réseaux sociaux, je demande régulièrement à mes enfants de me montrer les dernières « tendances » du Web pour me permettre d’en évaluer les risques, autant que possible. Et du même coup, l’usage d’Internet devient moins solitaire et donne lieu à des moments de partage en famille !

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Mon expérience sur twitter, par Mathias

Je continuais à les pousser dans leur vision rigoriste sans jamais rentrer dans leurs jeux d’insultes (j’ai dû me laisser tranquillement traiter d’idiot, de sac à merde, de con, de parasite, de nuisible, de gogol…). Les conversations devenaient des tempêtes de notifications, de plus en plus de monde likait leurs parades et ils s’auto-glorifiaient de démasquer ce qu’ils appelaient des délires de pédagogos, pouffaient devant la moindre erreur d’orthographe ou de frappe qui est pour eux l’argument ultime d’une incapacité à participer à la discussion.

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